نشرت الصحيفة الفرنسية "ميديا بار" الحلقة الثانية من سلسلة تحقيقها حول "الأذرع القوية لأمير الظلام".
في الجزئ الثاني يتوقف كاتب التحقيق حسن الورد عند "الرقاص الصغير لمولاي هشام" ويقصد به الحسين المجدوبي الذي اختار الاستقرار بإسبانيا التي يحمل جنسيتها ومن هناك يدير الموقع الإلكتروني "ألف بوست"، وهو موقع متخصص في تتبع كل حركات وسكنات مولاي هشام في ، كما يضطلع ( الحسين المجدوبي) بمهة الدعاية للأمير ونشر أخباره في الصحافة المغربية.
ولقد انتبه الأمير مولاي هشام للحسين المجدوبي عندما كان هذا الأخير مراسلا لصحيفة "القدس العربي" في بداية القرن الجاري، ثم التحق بعد ذلك بأسبوعية "الحدث" التي توقفت عن الصدور، قبل أن يعرج على أسبوعية "الأيام" .
ولقد سخر الحسين المجدوبي نفسه ليكون أداة في مشروع مولاي هشام الهادف إلى المس باستقرار المملكة
El Houcine Majdoubi, le petit télégraphiste de Moulay Hicham
Les fiers-à-bras de Moulay Hicham -- Enquête sur la nébuleuse du prince des ténèbres (2ème partie)
C’est de son fief de la ville andalouse de Grenade que ce journaliste naturalisé espagnol organise depuis des années la vaste campagne de propagande du prince Moulay Hicham dans la presse arabophone marocaine et panarabe. Il s’était, dans les années 2000, fait remarquer par le prince alors qu’il collaborait avec le quotidien londonien Al Qods Al Arabi et sporadiquement dans les colonnes des hebdomadaires aujourd’hui disparus Assahifa et Demain Magazine.
Il avait aussi fait quelques pas dans le défunt journal Al Hadath avant de rejoindre Noreddine Miftah dans le projet Al Ayyam dans lequel il a apporté 300 000 dirhams au titre de sa participation au capital. Une somme prélevée de l’enveloppe d’1 million de dirhams que lui avait remise le prince au titre d’un prêt fictif justifié à l’époque par l’achat d’un appartement en Espagne. Majdoubi avait d’ailleurs tenté une approche similaire auprès de l’homme d’affaires Karim Tazi, patron de Richbond à qui il avait demandé la somme de 2 millions de dirhams pour le lancement d’un projet médiatique, finalement remisé aux oubliettes.
Depuis lors, Majdoubi figure en bonne place parmi les journalistes dévoués corps et âme au projet de destabilisation mené par le prince dont il s’est adjugé le soutien inconditionnel en le choyant par ses largesses financières et par de multiples privilèges.
D’ailleurs, faut-il rappeler que le prince l’avait ardemment soutenu lorsque celui-çi avait été impliqué dans la retentissante affaire du narcotrafiquant Mounir Erramach en 2003 lui permettant ainsi de s’entourer de la défense des avocats Ahmed Bendjelloun et Abderrahim Mokhtar Jamaï ? En échange de cette sollicitude princière, Majdoubi s’est évertué depuis ce temps à prendre fait et cause pour le prince auto-banni en lui offrant grâce à son journal électronique AlifPost des relais à ses messages insidieux contre les institutions du royaume.
Lors des événements ayant marqué le Printemps arabe, Majdoubi n’a eu de cesse de faire écho aux thèses révolutionnaires du prince allant jusqu’à prédire l’instauration prochaine d’un régime républicain au Maroc. Une idée qui lui a valu les critiques acerbes de la part de nombre de ses confrères, y compris parmi ceux qui soutenaient le Mouvement du 20 Février, ayant bien compris que Majdoubi était animé par un agenda concocté outre-Atlantique par Moulay Hicham.
Pour bien marquer son allégeance à Moulay Hicham, ce journaliste mercenaire avait sollicité en janvier 2013 le prince pour qu’il lui préface son ouvrage dans lequel il dévoilait sans embages son alignement inconditionnel aux thèses de son mentor, thèses qui s’appuient sur les vélléités les plus extrêmistes des comploteurs contre le Trône. C’est dans ce sillage qu’il a fait partie de la liste des signataires de l’appel hostile à la cérémonie d’allégeance au roi dans une tentative desespérée de rallumer la flamme contestataire désormais éteinte du Mouvement du 20 Février depuis le lâchage spectaculaire des islamistes du mouvement Al Adl Wal Ihssane.
Faisant feu de tout bois, Houcine El Majdoubi grenouille aussi dans les milieux gauchistes en Europe, notamment avec les résidus du Forum Vérité et Justice à Paris où il s’applique à coordonner leurs actions contre l’impunité donnant ainsi un écho aux affabulateurs et trafiquants de drogue tels que Adil Lamtalsi qui prétendent, faux témoignages à l’appui, faire campagne contre l’impunité au Maroc en se faisant passer comme des victimes de la torture.
Majdoubi utilise au profit du prince les techniques de propagandes apprises lors de ses études à l’Université Abdelmalek Saâdi de Martil puis à Grenade lorsque celui-çi militait dans les milieux de la gauche stalinienne. Il continue ainsi de disséminer une idéologie éculée à travers l’association marocaine Tawassol implantée à Grenade en frayant notamment avec des sympathisants du Polisario et au sein d’autres ONG infiltrées par les services de renseignement espagnols tels que le Comité de suivi de la Convergence des démocrates marocains à l’étranger (CDME), un groupuscule d’activistes qui a grossi les rangs des affidés à Moulay Hicham. Il est aussi opportunément le porte-parole du groupe d’appui au Forum européen des migrants en Espagne, une cellule de recrutement des opposants à la monarchie à la recherche d’un statut et de papiers dans le sud de l’Espagne.
Spécialiste de l’agit-prop contre le Maroc, Majdoubi est l’informateur principal des journalistes en rupture de ban comme Ali Lmrabet, Aboubakr Jamaï , Abdellatif Housni et Ali Anouzla qu’il alimente de fausses nouvelles sur les relations entre Rabat et Madrid comme ce fut le cas dans l’affaire du pédophile Galvan ou dans la diffusion de la vidéo de propagande terroriste d’AQMI contre le royaume. Il a été aussi pendant de longues années celui qui chuchotait à l’oreille du correspondant du quotidien El Pais au Maroc, Ignacio Cembrero allant jusqu’à collaborer avec lui sur des dossiers inspirés par Moulay Hicham lui-même, notamment dans des affaires louches telles que celles de certains repris de justice et déserteurs de l’armée ou encore lorsqu’il s’est agit de donner une résonnance à l’escroc international Hicham Mandari.
Depuis la sortie du brûlot de Moulay Hicham, - dans lequel le prince lui tresse des lauriers- Majdoubi s’est consacré à mener tambour battant une campagne de publicité pour son maître-à-penser en diffusant sur le net le PDF du livre du prince provoquant la colère des Editions Grasset. Il a enrôlé dans son entreprise l’ingénieur nihiliste Ahmed Benseddik dont il assure pour le compte du prince la subsistance depuis que ce dernier a perdu l’aide qu’il recevait de la part de Ali Anouzla et d’Aboubakr Jamaï après la fermeture du site Lakome où il officiait comme traducteur. Majdoubi a d’ailleurs demandé à Benseddik d’être la petite main du prince pour faire traduire son livre en arabe et le diffuser sur les réseaux sociaux. En contrepartie de son allégeance à Moulay Hicham, Benseddik s’est vu gratifier pour son fils le paiement intégral de ses frais de scolarité au sein de l’Université américaine de Sharjah. Depuis, il multiplie les articles hostiles au Maroc sur le site AlifPost de son nouveau compère Majdoubi.
Il est de notoriété publique qu’El Houcine Majdoubi est loin d’être un parangon de la vertu, lui, l’ancien marxiste-léniniste converti au républicanisme du prince Moulay Hicham. Certains membres de sa famille, dont ses frère Mohamed, petit employé et Rachid, écrivain public sont, tout comme lui réputés pour leur propension à l’escroquerie en tout genre, ce qui leur a valu d’être condamnés à maintes reprises à des peines de prison.
Hassan El Wardi






